Le conflit ne perd pas en intensité mais l'arrivée massive du contingent américain donne un nouvel espoir. La musique et le mode de vie des Sammies réchauffent l'atmosphère de l'arrière-front et le renfort de leurs pilotes renforce le contrôle du ciel avant la bataille décisive. Mason, l'un d'entre eux, ne trouve son courage que dans la cocaïne. Mais ses réserves sont désormais épuisées...
L'armistice permet enfin à Maurice, Pierre et Jules de rentrer au foyer. Ils sont les derniers de nos héros à quitter le théâtre de la guerre. Arsène et Louis sont déjà revenus, blessés, le premier une jambe en moins, le second la " gueule cassée ". Denis et Armand sont morts au combat et Jacques a été fusillé pour l'exemple. Mais la guerre, même conclue, n'a pas fini de faire des victimes...
L'ultime tome de la saga.11 novembre 1918. Si les armes se taisent, les rancoeurs ne s'éteignent pas. Celle qu'entretient Dervilly à l'encontre des survivants de l'Ambulance 13 reste d'autant plus vive que l'ex-maître principal devenu inspecteur de la Sureté, a les moyens de l'exercer. Le hasard plaçant l'Écaille sur son chemin, il n'aura de cesse de le harceler, jusqu'à l'envoyer passer quelques jours à la prison de la Santé. Incarcéré, l'Ecaille aggrave son cas en participant à une rixe dans laquelle un gardien est tué. C'est la peine de mort assurée. Louis Bouteloup met alors tout en oeuvre pour défendre son ancien camarade de tranchée.
Coincés dans les tranchées au Chemin des Dames, les soldats s'occupent comme ils peuvent et doivent, depuis la mort d'Armand, supporter le nouveau sergent qui fait preuve d'autoritarisme pour masquer sa lâcheté. Heureusement, Paul, qui a servi sous ses ordres depuis le début du conflit, est là pour dérider ses compagnons, même s'il attend son moment pour venger un camarade tombé à cause de ce couard galonné.
Avril 1917. Sur de sa stratégie, très couteuse en vies humaines, le général Nivelle engage toutes ses forces dans la bataille du Chemin des Dames. Mais la première offensive se solde par une véritable hécatombe. Galvanisé par la rumeur de la révolte russe, Jacques appelle à l'insubordination. Arrêté, il doit comparaître devant une cour martiale dont il sait qu'il ne peut attendre la moindre mansuétude...
Lisbonne, Portugal, en pleine dictature sala- zariste, fin juillet 1938. Dans une ville enveloppe‘e d'un « suaire de chaleur », un journaliste vieillissant, le doutor Pereira, veuf, obe`se, cardiaque et tourmente‘, re‘dige chaque jour depuis plus de trente ans la page culturelle du quotidien tre`s conservateur, le Lisboa. Dans cette vie endormie, de‘boule un certain Francesco Monteiro Rossi... et, de fac¸on tout a` fait inattendue, Periera l'engage. Mais le jeune pigiste, au lieu d'e‘crire les sages ne‘crologies que Pereira lui a commande‘es, lui remet des e‘loges aussi sulfureux qu'impubliables de Lorca et autres Mai¨akovski, ennemis ave‘re‘s du re‘gime fasciste. Et la` encore, au lieu de conge‘dier ce dangereux collaborateur, le doutor Pereira le garde, se prend peu a` peu d'amitie‘ pour lui, puis pour sa myste‘rieuse et belle compagne, qui se re‘ve`le e^tre une fervente combattante re‘volutionnaire, au service des re‘publicains espagnols. Devenue une œuvre emble‘matique de la re‘sistance au totalitarisme et a` la censure, Pereira pre‘tend raconte la prise de conscience d'un homme confronte‘ a` la dictature. Ou quand un homme de‘cide de se battre la plume au poing !
« Il faut se souvenir des jours de fête où nous avons été heureux et tout faire pour les revivre
un jour… »
1939. L’orage qui gronde au loin sonne la fin des années d’insouciance. À Toulouse comme
ailleurs, les hommes qui refusent de voir grandir leurs enfants dans une Europe soumise aux
nazis s’engagent et partent pour le front. Beaucoup n’en reviendront pas. D’autres, comme
Étienne, prisonniers en terre ennemie, se retrouvent ballotés de camps en camps, toujours plus
durs à chaque tentative d’évasion.
Au pays, les femmes ne baissent pas les bras. Mélina, qui vient de mettre au monde un petit
garçon, est persuadée que pour revoir un jour son mari, elle doit se montrer digne de lui.
Confiant leur enfant à un couple d’amis, elle s’engage dans la lutte et rejoint la Résistance.
Verdun, 21 février 1916. L'artillerie allemande débute le pilonnage systématique du secteur dans le but de « saigner à blanc l'armée française ». Parmi les renforts qui affluent, la présence de tirailleurs sénégalais crée des tensions dans la troupe. C'est dans ce contexte que la compagnie commandée par Armand est envoyée au fort de Douaumont sur le point d'être pris par l'ennemi...
Juillet 1916. La bataille de la Somme est engagée par les Alliés pour sortir du piège de Verdun. Mais les échanges d'artillerie infligent de nouveau d'énormes pertes malgré le soutien de nouvelles armes d'assaut. Dans cet enfer quotidien, la vie de nos héros ne tient qu'à un fil et le désespoir n'est jamais très loin. Pourtant, l'amitié leur permet de trouver la force de poursuivre le combat.